MCCH

Equateur, Am. Latine

Depuis 1985

831 artisans

 


Ce groupe de magasins vise à faciliter la commercialisation d'articles artisanaux tels que des objets en bois de balsa ou en céramique décorative et utilitaire, des bijoux ou des figurines en tagua.

MCCH, qui signifie en langue quechua « donnons-nous la main pour travailler ensemble », est née de la volonté ecclésiastique d’agir pour les plus défavorisés. A l’initiative d’un groupe de femmes de Quito, un marché de troc de produits alimentaires s’est mis en place dès 1987. Prenant de l’ampleur, le mouvement s’est étendu à d’autres régions du pays donnant naissance à des magasins de commercialisation de produits d’artisanat.

 

Aujourd’hui 400 boutiques basées sur ce modèle existent dans le pays. La structure MCCH assure le suivi de la qualité des produits, le renouvellement des gammes et la recherche d’opportunités de marché pour les artisans. Une meilleure organisation a permis de rationaliser les activités et d’apporter un soutien efficace aux artisans pour les accompagner vers l’auto gestion. 107 organisations locales partenaires (soit 5200 artisans) vendent leur production à MCCH.

 

L’artisanat de MCCH consiste en des objets en bois de balsa ou en céramique décorative et utilitaire, bijoux ou figurines en tagua. Une partie des ingrédients de la gamme de cosmétiques de Natyr est approvisionnée par MCCH.

 

Les ventes d’artisanat représentent 4% de leur chiffre d’affaires et sont destinées au marché du commerce équitable à 90%.

 

Impacts du commerce équitable et actions sociales

Le commerce équitable permet de garantir des débouchés et des conditions de payements favorables aux producteurs. La préservation du savoir-faire traditionnel et des coutumes est facilitée par la vente des produits dans le circuit du commerce équitable.

 

Le préfinancement jusqu’à 50% des commandes permet à MCCH de verser une avance aux producteurs pour financer les matières premières et leurs outils de travail.

La mise en place d’un programme de micro-crédit permet de financer les projets des producteurs.

 

Enfin, la fondation a créé une université d’économie sociale et solidaire pour délivrer des formations en adéquation avec le système mis en place par la fondation. Les « fincas integradas » sont des fermes où, en plus du cacao, sont cultivées des variétés anciennes de plantes, permettant le renouvellement de la terre et la préservation des cultures.